À la rencontre de

  • À la rencontre de

    Alfred Rambaud : un ébéniste sur le chemin de son art

    Être ébéniste, ce n’est pas un métier, c’est un voyage. Une longue route sans fin où l’on apprend à donner forme au bois. Et ainsi révéler son âme. C’est la vision défendue par Alfred Rambaud. Rencontre.  « Le bois, on peut apprendre à le travailler toute sa vie ». Alfred Rambaud, 31 ans, a installé son atelier d’ébéniste depuis deux ans avec vue sur la ria d’Etel. Il est venu presque par hasard à s’intéresser à ce métier d’art, en travaillant dans le bâtiment. D’abord menuisier, il a voulu rompre avec le rythme imposé par la fabrication d’étagères, de portes, de parquet, d’aménagements de cuisine. « J’avais envie de trouver mon rythme, travailler…

  • À la rencontre de

    Le garage aux merveilles

    C’est un garage qui est un rêve de collectionneur. Au Pouliguen, Julien Chauvière restaure et entretient les véhicules les plus mythiques de l’histoire automobile. Ce pilote chevronné et mécanicien autodidacte redonne vie et lustre aux plus belles mécaniques. Un six cylindres qui vrombit et des têtes qui tournent. Sur le remblai de La Baule, à la belle saison, les plus belles voitures du monde défilent. Beaucoup d’entre elles sont passées chez Julien Chauvière. Le jeune homme de trente-cinq ans a pris la suite de son père chez JBC Motorsport. « C’est mon père qui m’a communiqué sa passion de l’automobile en général et de la course en particulier. Il courait avant…

  • À la rencontre de

    Le Dragon

    Ils ont une ligne inimitable. Une grâce sur l’eau qui frôle l’archétype. Les Dragons s’affrontent régulièrement dans la baie de La Baule qui abrite l’une des plus belles flottes de France.  C’est toujours la même excitation. Quelques minutes avant le départ d’une régate, la concentration est maximale. Le Dragon, né en 1929, est un navire de gentleman. Mais un navire de gentleman qui aime gagner. « En Dragon, on se heurte au gratin de la voile », sourit Bernard Lauvray dit Le Sbire. Le marin inscrit pour la première fois au yacht-club « en 1958 ou 60 » a connu la Coupe de l’America avec le baron Bich puis avec Peter Blake, navigué sur…

  • À la rencontre de

    Ceylan Yilmaz

    C’est un nouveau métier qui fait rêver. Être invitée dans les plus beaux endroits, recevoir des vêtements, du parfum, du maquillage et parfois de l’argent pour les mettre en scène et se mettre en scène avec. Mais être influenceuse, c’est aussi beaucoup de réflexion et de travail pour que l’image soit parfaite.  Ceylan Yilmaz est à la tête d’une communauté près de 90 000 membres sur Instagram. La Vannetaise a quitté son travail à Paris il y a trois ans, pour dialoguer avec elle à plein temps. « Les choses ont pris énormément d’ampleur, raconte-t-elle. Je recevais beaucoup de demandes de création de contenus, de collaborations plus ou moins rémunérées. Mais…

  • À la rencontre de

    Teo et Lunet

    Ils font partie des belles enseignes qui font rayonner le centre-ville de Nantes. Ils ont un savoir-faire et une vision de leur métier qui invite la clientèle la plus exigeante à pousser la porte de leurs jolies boutiques qui se font pratiquement face. Nous avons voulu réunir Laurent Garnier (TeO) et Anne-Sophie Créach (LUNet) pour une interview croisée. Rencontre. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’ouvrir votre boutique ? Laurent Garnier (TeO) : Ma filiation, mon parcours artistique. Quatrième génération dans le textile, j’ai une réelle connaissance des produits. J’ai tout ce riche patrimoine inscrit en moi. J’ai été élevé à une époque où l’on faisait du beau, du bien…

  • À la rencontre de

    Le jardin secret

    Karl Lagerfeld, génie de la mode, est mort le 19 février. Ce boulimique de travail, indissociable de Chanel, directeur artistique inamovible de Fendi, a laissé sa marque pendant plus d’un demi-siècle, aussi bien sur la haute couture que le prêt-à-porter. Il a aussi laissé des souvenirs impérissables à ceux qui l’ont connu à Grand-Champ, où il avait racheté le château de Penhoët. Des anonymes qui nous permettent aujourd’hui de tracer un portrait plus intime de ce créateur infatigable.  Il faut imaginer Karl Lagerfeld débarquer à Grand-Champ à la fin des années soixante-dix. Il n’a pas encore adopté la silhouette qui sera la sienne jusqu’à la mort, cols blancs immenses et…