Évasion

Saint-Pétersbourg

Si proche, et pourtant si loin. Ouverte sur l’Europe, l’ancienne capitale des tsars n’a aujourd’hui rien perdu de son éclat. Les régimes politiques qui se sont succédé ont en permanence cherché à conserver l’allant de ce qui est l’une des plus belles vitrines de la Russie. Même aux premiers temps du communisme, les palais ont été conservés, entretenus. Après la Seconde Guerre mondiale, c’est sous Staline qu’a commencé la restauration du palais d’été, en partie détruit par les nazis.

Saint-Pétersbourg, autrefois Pétrograd, autrefois Leningrad, est aujourd’hui une mégapole de plus de cinq millions d’habitants. On y croise des touristes du monde entier, les grandes enseignes internationales, l’histoire à chaque coin de rue, mais aussi des retraités qui vendent quelques patates et trois conserves, pour essayer de gagner un peu d’argent. L’ancienne capitale n’a pas encore été touchée par la gentrification qui s’est répandue en Europe dans toutes les métropoles, avec tous ces petits commerces tendance. Si proche, et pourtant si loin, derrière les façades impeccables, on devine, dans les arrière-cours, la réalité d’une Russie pleine de contradictions. Un voyage inoubliable.