Parlons-en !

Tous à vélo

Prendre son temps, c’est aujourd’hui un vrai luxe. Toujours pressé, sur-sollicité par le rythme de travail, les notifications du téléphone, les transports, etc. on risque le nervous breakdown. Ou alors on réagit. Depuis quelques années, le mouvement « slow living », qui incite à prendre plus de temps pour soi, a démontré ses bienfaits pour la santé. Mais comment faire pour ralentir le rythme ? Peut-être commencer par enfourcher son vélo. Au cœur de la baie de La Baule, c’est un choix qui séduit de plus en plus.

Les habitants sont ravis

Sortir du tout-voiture et laisser de la place à d’autres modes de transport, plus doux. La réflexion est en cours dans de nombreuses métropoles. La ville de La Baule a investi dans les aménagements cyclo-urbains pour permettre à ses habitants de ralentir en appuyant sur la pédale. Soraya Penot, élue chargée du développement économique et des transports, voit même plus loin. Explications.

La ville de La Baule a décidé de miser sur le vélo, pourquoi ?

À nos yeux, aménager la ville pour les cyclistes est très important, voire indispensable, tant sur un plan écologique et économique – puisque c’est une activité qui séduit les vacanciers –  que sur un aspect « bien-être » pour nos habitants. On développe depuis quelques années une véritable politique vélo, qui se veut cohérente avec l’offre de transports en commun existante. Cela nous permet d’offrir une meilleure qualité de vie aux résidents annuels, ce qui est notre but.

Vous avez déjà beaucoup investi, comment comptez-vous poursuivre ce développement ?

De nouveaux projets sont en cours. Par exemple, on propose depuis juillet dernier des vélos électriques CityBike. Ils ont été utilisés durant toute l’année, même en hiver : cela nous prouve qu’il y a un vrai besoin. On souhaite donc poursuivre le quadrillage de la ville avec cette offre. Mais d’autres aménagements sont également envisagés : réaliser des travaux pour permettre une meilleure circulation cycliste sur le front de mer, ou sur certains axes routiers de la ville. On souhaite aussi continuer à développer les cyclo-itinéraires avec Cap Atlantique (communauté d’agglomération de la presqu’île de Guérande, ndlr), et le label Accueil Vélo autour de la commune.

C’est pour ce type de projets que vous avez encouragé des collectifs, comme La Baule à Vélo, à vous proposer leurs suggestions…

Leur ressenti est primordial ! On considère qu’il est nécessaire que les habitants participent, soient sensibilisés et s’impliquent dans le développement de leurs aménagements cyclables. C’est une politique que l’on veut vraiment développer avec eux. Des aménagements viennent d’ailleurs d’être validés grâce à ces échanges.  

Constatez-vous un impact sur l’ambiance de votre ville ?

Totalement, et un impact positif, en plus ! On a eu énormément de retours sur tout ça. Tous très positifs. Les habitants sont ravis. En voyant que les choses évoluent, leurs attentes deviennent plus importantes, et c’est bon signe : cela veut dire qu’une vraie dynamique autour du vélo est en marche.