Géraldine Nakache et Leïla Behkti
Dans cette comédie signée Géraldine Nakache et écrite en pensant à Leïla Bekhti, les deux comédiennes incarnent deux sœurs fâchées que tout oppose : Vali, chanteuse (Géraldine Nakache), et Mina, thérapeute (Leïla Bekhti). L’une est enchantée, l’autre désenchanté. À l’écran, ça fait des étincelles. Mais à la ville, les deux femmes sont plus unies que jamais. Jean-Jacques Lester les a rencontrées pour Action – Le Mag Ciné, sur France Bleu Loire Océan.
Pourquoi avoir choisi de tourner ce film à Nantes, Géraldine Nakache ?
Géraldine Nakache : Pourquoi Nantes ? Parce que je suis une fan inconditionnelle de Jacques Demy. Il a filmé les sœurs comme personne, il a filmé la chanson, la musique, un univers enchanté comme personne. Après, on est venu à Nantes pour des raisons bien plus factuelles : j’avais besoin d’un trajet qui ne dure pas plus de trois ou quatre heures, c’est le cas de Nantes-Paris. Je ne voulais pas me diriger vers un road movie, et donc ça m’arrangeait bien, cette belle ville de Nantes.
Et vous avez choisi un lieu emblématique pour le démarrage : le château…
G.N. : Le château des ducs de Bretagne, effectivement. D’abord, c’est un endroit magnifique, que j’adore. Et puis, quand on a trouvé le décor, j’étais ravie. Je me disais que ça plantait bien l’histoire, on était tout de suite situé à Nantes.
Et vous aussi, Leïla Bekhti, ça vous parle, Nantes ?
Leïla Bekhti : C’est une ville que j’affectionne particulièrement puisque j’ai – enfin, nous – avons un très très bon ami à nous qui vient d’ici. C’est d’ailleurs assez drôle puisque, avec Géraldine, ils se sont rencontrés sur le tournage. Et depuis, il nous accompagne sur la tournée. Du coup, j’ai une affection particulière pour cette ville, effectivement.
Et c’est qui ? On peut le dire ?
L.B. : Il s’appelle Romain. Il est avec nous parce qu’il filme quelques petites scènes un peu drôles de la tournée. Mais c’est devenu quelqu’un d’assez proche, personnellement et professionnellement. On va faire beaucoup de choses avec lui.
Leïla Bekhti et Géraldine Nakache