Socio-esthétique : la beauté pour tous
Notre esthéticienne préférée sait toujours comment nous rendre belle et nous détendre. La socio-esthéticienne aussi ; mais elle sait, en plus, comment écouter et accompagner les personnes les plus fragiles.
Socio-esthéticienne, c’est le métier que s’est choisi, depuis trois ans, Vanessa Nocet. Esthéticienne pendant une dizaine d’années, elle a ressenti le besoin d’aider les autres à travers l’esthétisme. Car plus qu’un soin des mains ou du visage, la socio-esthétique contribue, selon les contextes, à restaurer l’image et l’estime de soi, à apaiser les douleurs, à se réinsérer professionnellement ou encore à rompre l’isolement.« Être socio-esthéticienne est un métier à part entière, très différent d’esthéticienne. Personnellement, j’avais besoin de plus de bienveillance et d’écoute », justifie simplement Vanessa.
« Apporter une parenthèse de douceur »
Après une formation diplômante d’un an à Tours, elle exerce aujourd’hui en milieu médical, médico-social ou social, aussi bien pour des soins individuels que pour des ateliers collectifs. « J’interviens par exemple dans le service cancérologie de l’hôpital du Confluent, auprès de personnes en situation de handicap ou encore avec des enfants relevant de la protection de l’enfance. Mais je peux aussi m’occuper de personnes en Ehpad ou en milieu carcéral. Il faut faire preuve d’adaptabilité », sourit-elle.
Adaptabilité, mais aussi travail en équipe pluridisciplinaire. « J’interviens dans la prise en charge globale de la personne et je trouve très intéressant d’échanger avec des psychologues, des éducateurs et éducatrices spécialisé(e)s ou des infirmières et infirmiers, dans le but d’améliorer la qualité de vie de cette personne. On travaille tous ensemble autour du même objectif. »
Même si les histoires de vie sont parfois difficiles, Vanessa ne changerait de métier pour rien au monde. « Je donne énormément mais le retour est aussi énorme. Recevoir un sourire, sentir la personne apaisée, apporter une parenthèse de douceur, c’est magique », conclut-elle.
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