Escapade à Paris
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la capitale n’était pas à la fête ces derniers mois. Qui avait envie de se plonger dans la foule et de se heurter aux portes fermées des théâtres et aux capacités d’accueil limitées des bars et restaurants ? La bonne nouvelle, c’est que les contraintes sont levées. L’autre bonne nouvelle, c’est que la foule des touristes venus de la planète entière n’a pas (encore) fait son retour. Un cocktail qui permet de visiter Paris dans des conditions inédites depuis des décennies. Suivez le guide.
J’y vais avec mes enfants
Allez savoir pourquoi, le pinacle de la visite pour un enfant qui n’a jamais vu Paris, c’est la Tour Eiffel. Ce n’est pas tellement pratique et c’est loin, mais c’est chouette. Passage obligé par le deuxième étage et descente à pied pour rigoler et finir de les calmer. Le dernier étage est facultatif : c’est tellement haut qu’on ne reconnaît pas grand-chose. Ensuite, on peut en profiter pour filer se glisser dans un bateau-mouche : le départ est de l’autre côté de la rue, sur le quai. Il y a des croisières spéciales commentées à hauteur d’enfant. Découvrir Paris par son fleuve, c’est pas mal. On peut commencer une autre journée de visite par le Louvre en prenant soin d’entrer par la pyramide, c’est quand même plus chic. Compter quand même un peu d’attente pour voir Mona Lisa. Ensuite, on file à pied vers le Marais, la place des Vosges ou le Muséum d’histoire naturelle. Autre option : la butte Montmartre. La vue est toujours aussi jolie depuis le Sacré-Cœur et la place du Tertre (presque respirable). Le parfum du Paris d’Amélie Poulain est là. Pour un peu plus de sensations, on peut également se plonger dans les catacombes ou faire un bond dans le futur à la Cité des sciences de la Villette.
J’y vais en amoureux
On commence par passer au kiosque de Montparnasse pour dégoter une place de théâtre ou de concert pour le soir, si ce n’est déjà fait. Choix limité, mais prix cassés. Pour les romantiques, non seulement les bateaux-mouches marchent toujours, mais une petite balade devant George Sand ou – au hasard – Jim Morrison au Père Lachaise, n’est pas désagréable. Une photo devant les murs des « je t’aime », place des Abbesses, ça vous dit ? La formule est inscrite en deux cent cinquante langues. On peut également partir à la découverte des passages couverts du IIe arrondissement et y rester dîner. Une soirée rue Oberkampf ou à Bastille – de préférence pas un samedi soir, et la fête sera complète.
J’y vais pour shopper
La Samaritaine a fait peu neuve, version grand magasin de luxe. On peut aussi aller se faire mal en passant devant les vitrines des grands noms du luxe, avenue Montaigne. Des marques que l’on retrouve aux Galeries Lafayette et au Printemps, boulevard Haussmann. Le Marais regorge de bonnes adresses aux styles très affirmés, et en plus souvent ouverts le dimanche !
À savoir
On peut quasiment tout réserver à l’avance via Internet. Même lorsque les files d’attente ne sont pas immenses, accéder directement à la Tour Eiffel ou au Louvre, ça n’a pas de prix. Ça demande juste de l’imagination. Les bons vieux tickets de métro fonctionnent encore (même ceux que vous trimballez depuis deux ans).
On y va comment ?
En train. D’abord, parce que la ville est ingarable. Surtout parce que le Ouigo revient moins cher que le seul péage. Ou quasi.
Combien de temps on reste ?
Trois jours, c’est le minimum pour avoir le temps de prendre un peu son temps. Si la ville n’est pas aussi étendue que New York, passer d’un endroit à l’autre est hyper chronophage. D’ailleurs, on n’oublie pas les chaussures faites pour marcher. On ne voit pas passer les kilomètres !