Aménagement intérieur

Luminosité, fonctionnalité et confort de vie

« Ce qui m’intéresse, c’est la relation avec le client. Avoir la satisfaction d’aller au bout d’un projet qui corresponde parfaitement au dialogue que nous avions initié ensemble ». Delphine Picot, architecte DPLG, a créé son agence à Nantes il y a trois ans. Auparavant, elle a travaillé durant plus de 20 ans sur des projets d’envergure au sein d’agences de renom à Paris puis à Nantes. « J’ai eu envie de revenir à quelque chose de plus authentique, une relation directe avec le client et les entreprises qui travaillent sur le chantier », explique-t-elle. Aujourd’hui, elle partage son temps entre les commandes pour des particuliers, des bureaux et des établissements de santé.

« Quand je travaille sur une construction neuve, une rénovation ou une extension, j’aime à la fois réfléchir aux espaces et ambiances mais aussi à leurs évolutions futures. Il faut anticiper. Je discute des besoins à l’instant ‘t’, mais aussi de ceux qui se dessineront dans les cinq ou dix ans. Avec les familles, il faut imaginer par exemple l’évolution des besoins en fonction de l’âge des enfants ou des nouvelles façons de travailler ». 

Delphine Picot n’a pas attendu la récente crise sanitaire et l’explosion du télétravail pour s’intéresser à la question. « Le travail à la maison est une notion que j’intègre depuis des années. Aujourd’hui, on ne peut plus l’exclure. Il faut gérer les espaces pour préserver l’intimité et la concentration tout en facilitant l’activité globale de la famille ». Pour réussir à créer un espace de travail au sein de l’habitation mais hors de la vie quotidienne du reste de la famille, Delphine Picot parie sur la flexibilité. « Il y a la cellule de base : la cuisine, le salon, la salle à manger et l’espace nuit. Aujourd’hui s’ajoutent les espaces ‘plus’. Des espaces flexibles, pourquoi pas avec des parois mobiles qui viennent s’adapter au quotidien et répondre aux besoins de tous les membres de la famille. Les espaces de travail la journée en semaine peuvent par exemple s’ouvrir et s’agrandir pour accueillir le cours particulier de yoga le week-end ou l’atelier pâtisserie avec les copains pour l’anniversaire du petit dernier.

Construction neuve, esprit « Maison de famille ». Images 3D réaliste – ©agence dpa

Chaque mètre carré compte ». Cette manière d’imaginer un projet fait partie intégrante de la vision de l’architecte, comme la nécessité de concevoir des habitats plus économes et respectueux de l’environnement. « Notre responsabilité, c’est de construire le bâti de façon pragmatique. Pour moi, les préoccupations environnementales font partie de l’ADN de notre génération », souligne celle qui a travaillé sur la Haute qualité environnementale (HQE) dès son diplôme, en 1999. Mais là encore, l’architecte n’impose pas de dogme. « C’est à travers l’échange que j’ai avec les futurs occupants que nous définissons la feuille de route et déterminons ensemble jusqu’où ils souhaitent aller dans cette démarche. Mon travail, consiste à concevoir le projet qui corresponde aux personnes qui vont y habiter ». C’est dans cet esprit de dialogue permanent que l’architecte travaille avec une équipe complémentaire : architecte d’intérieur, économiste, designer, ingénieurs en structure et thermiciens. « J’aime beaucoup ce travail pluridisciplinaire. Il me permet de prendre les bonnes décisions. Un projet d’architecture, c’est du sur-mesure et chaque projet est unique. Le plus important, c’est que mes clients soient rassurés et qu’ils se sentent bien dans les espaces que je leur propose ». 

Extension «  contemporaine  » ©corinnepakeyphotograhe

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