Édito
Quels changements ! La ville de Nantes est en pleine mutation. Il est loin et presque oublié le temps où les chantiers navals fermaient, où l’Île de Nantes était un vaste terrain vague et où la Trocante était le seul point d’intérêt près des halles Alstom. La mue engagée dans les années 90 se poursuit et va passer demain à la vitesse supérieure. La nature va prendre toute sa place en ville et devenir l’axe central du développement et de la reconstruction urbaine. Aujourd’hui, dans l’interview que Johanna Rolland nous accorde, on le comprend bien : on ne construit plus seulement l’image de Nantes, on construit celle de la métropole. L’Arbre aux hérons, dans son Jardin extraordinaire, en sera le symbole et doit rayonner en France, en Europe et au-delà. Tout ce numéro se fait écho de cette marche en avant. C’est pour cela que nous avons voulu – en avant-première – situer notre shooting mode dans le futur Musée d’arts qui va ouvrir ses portes en juin. C’est à lui seul l’image de cette ville, qui est non seulement en train de mettre en valeur l’existant, mais de l’amener plus haut et plus loin. Les Nantais ont aujourd’hui un sentiment d’appartenance à une cité dynamique plus fort que jamais. Un sentiment exalté par plusieurs marques de vêtements comme NO.C, dont nous avons rencontré les créateurs, qui disent leur fierté d’être Nantais avec un slogan imparable : « Nantes Fucking City ». On n’est pas loin d’être d’accord avec eux.
On vous embrasse,
L’équipe Urbanne