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Les voiles du l’humour, le temps est au sourire

Les Voiles de l’humour s’amarrent plus que jamais à La Baule. La troisième édition du festival, qui a eu lieu ce printemps, a une nouvelle fois battu des records de fréquentation. Un rendez-vous qui s’affirme comme un temps fort de la saison culturelle sur la Côte d’Amour.

Atlantia a poussé les murs cette année pour continuer à développer Les Voiles de l’humour. Plus de cinq mille trois cents spectateurs ont répondu présents lors des douze spectacles programmés sur quatre jours. Une montée en puissance impressionnante, portée par des plateaux mêlant stars confirmées — comme Manu Payet, Caroline Vigneaux ou Jeanfi Janssens — et jeunes pépites du stand-up encore peu médiatisées. Pour ces dernières, une salle éphémère a été aménagée, leur offrant une scène adaptée, propice aux découvertes. «C’est génial de dire aux gens : vous avez le choix », confie Mathilde Moreau qui a créé ce rendez-vous avec Erwan GdB, son associé et mari. Ce n’est pas qu’un effet stand- up à 18 heures, grande scène à 20 h 30, talents en découverte à 21 heures, tout est pensé pour diversifier les publics et susciter des envies.

Les spectateurs dépassent largement le cadre de la presqu’île : ils viennent de Nantes, Rennes, Angers et même de Paris. Les artistes, eux, n’hésitent vraiment pas à répondre à l’invitation de Mathilde. «Je n’ai aucun mal à les convaincre, sourit-elle. Ils sont super contents de venir sur la côte. Ils savent qu’ils vont être très bien accueillis avec une jolie chambre à l’Hermitage. De toute façon, pour moi, l’équipe de La Baule Événements* propose le meilleur accueil de France! J’ai l’impression d’arriver chez moi.»

Les artistes ne viennent pas uniquement pour le cadre et la qualité d’accueil. Mathilde Moreau est trop modeste pour le dire, mais ils viennent aussi un peu — beaucoup — pour elle. Elle s’est lancée, seule, dans l’incroyable aventure de la Compagnie du Café-Théâtre à Nantes en 1998. Rejointe ensuite par Erwan, elle a entièrement restauré et investi l’ancien couvent de la rue des Carmélites pour en faire un des temples du rire en France. Sellig, Anne Roumanoff, Anthony Kavanagh, Jérémy Ferrari, Paul de Saint Sernin, et tant d’autres ont trouvé à Nantes un

refuge, un tremplin, un laboratoire. «On les accueille comme en famille. Il y a un palmier, une fontaine… J’entends les artistes répéter dans la cour. Ils viennent parfois se confier quand je suis dans mon bureau. C’est un peu Pause café, la série télé avec Véronique Jannot, mais version théâtre », raconte-t-elle.

Aujourd’hui, la Compagnie du Café-Théâtre compte trois cent vingt-quatre élèves, onze professeurs. C’est à la fois une école, une scène, une boîte de production, mais également un lieu d’accueil unique pour les séminaires d’entreprise en plein centre-ville de Nantes et au milieu d’une énergie incroyable. Mais c’est à La Baule que Mathilde a choisi de faire éclore ce festival qu’elle rêvait depuis longtemps. «Je voulais un endroit où l’on rit, mais aussi où l’on se retrouve, où l’on partage. À La Baule, tout le monde mange et boit la même chose. Les artistes, les techniciens… C’est une grande famille.» Corinne Denuet, directrice du centre Atlantia, a été l’une des premières à croire au projet, avec une équipe aujourd’hui considérée comme « essentielle au rayonnement du festival ». « Sans eux, insiste Mathilde, il n’y aurait pas Les Voiles de l’humour. »

* qui gère le palais des congrès Atlantia (N.D.L.R.)

Société

Les voiles du l’humour, le temps est au sourire

Les Voiles de l’humour s’amarrent plus que jamais à La Baule. La troisième édition du festival, qui a eu lieu ce printemps, a une nouvelle fois battu des records de fréquentation. Un rendez-vous qui s’affirme comme un temps fort de la saison culturelle sur la Côte d’Amour.

Atlantia a poussé les murs cette année pour continuer à développer Les Voiles de l’humour. Plus de cinq mille trois cents spectateurs ont répondu présents lors des douze spectacles programmés sur quatre jours. Une montée en puissance impressionnante, portée par des plateaux mêlant stars confirmées — comme Manu Payet, Caroline Vigneaux ou Jeanfi Janssens — et jeunes pépites du stand-up encore peu médiatisées. Pour ces dernières, une salle éphémère a été aménagée, leur offrant une scène adaptée, propice aux découvertes. «C’est génial de dire aux gens : vous avez le choix », confie Mathilde Moreau qui a créé ce rendez-vous avec Erwan GdB, son associé et mari. Ce n’est pas qu’un effet stand- up à 18 heures, grande scène à 20 h 30, talents en découverte à 21 heures, tout est pensé pour diversifier les publics et susciter des envies.

Les spectateurs dépassent largement le cadre de la presqu’île : ils viennent de Nantes, Rennes, Angers et même de Paris. Les artistes, eux, n’hésitent vraiment pas à répondre à l’invitation de Mathilde. «Je n’ai aucun mal à les convaincre, sourit-elle. Ils sont super contents de venir sur la côte. Ils savent qu’ils vont être très bien accueillis avec une jolie chambre à l’Hermitage. De toute façon, pour moi, l’équipe de La Baule Événements* propose le meilleur accueil de France! J’ai l’impression d’arriver chez moi.»

Les artistes ne viennent pas uniquement pour le cadre et la qualité d’accueil. Mathilde Moreau est trop modeste pour le dire, mais ils viennent aussi un peu — beaucoup — pour elle. Elle s’est lancée, seule, dans l’incroyable aventure de la Compagnie du Café-Théâtre à Nantes en 1998. Rejointe ensuite par Erwan, elle a entièrement restauré et investi l’ancien couvent de la rue des Carmélites pour en faire un des temples du rire en France. Sellig, Anne Roumanoff, Anthony Kavanagh, Jérémy Ferrari, Paul de Saint Sernin, et tant d’autres ont trouvé à Nantes un

refuge, un tremplin, un laboratoire. «On les accueille comme en famille. Il y a un palmier, une fontaine… J’entends les artistes répéter dans la cour. Ils viennent parfois se confier quand je suis dans mon bureau. C’est un peu Pause café, la série télé avec Véronique Jannot, mais version théâtre », raconte-t-elle.

Aujourd’hui, la Compagnie du Café-Théâtre compte trois cent vingt-quatre élèves, onze professeurs. C’est à la fois une école, une scène, une boîte de production, mais également un lieu d’accueil unique pour les séminaires d’entreprise en plein centre-ville de Nantes et au milieu d’une énergie incroyable. Mais c’est à La Baule que Mathilde a choisi de faire éclore ce festival qu’elle rêvait depuis longtemps. «Je voulais un endroit où l’on rit, mais aussi où l’on se retrouve, où l’on partage. À La Baule, tout le monde mange et boit la même chose. Les artistes, les techniciens… C’est une grande famille.» Corinne Denuet, directrice du centre Atlantia, a été l’une des premières à croire au projet, avec une équipe aujourd’hui considérée comme « essentielle au rayonnement du festival ». « Sans eux, insiste Mathilde, il n’y aurait pas Les Voiles de l’humour. »

* qui gère le palais des congrès Atlantia (N.D.L.R.)

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